1. |
Sans Prise de Tête
03:25
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Sans Prise de Tête
La preuve que les tordus tiennent debout
Même noué c’est vers le ciel que leur bras se tendent
Les coudes tellement denses, qu’ils arrachent le jours
Une direction à chaque carrefour, un nord à chaque branche
L’épanouissement est toujours beau car c’est la paix qui l’accompagne
Et ce transperce les membranes parfois de flammes désolation
Combien de force faut-il pour naître ? Nous sommes déjà sans le savoir
La serrure et la clé, le résultat et l’équation
Que ce libère les potentiels, que s’démantèle les barrages
Que se déverse dans les villages, un flow d’réponse existentielle
Et puis qu’s’unisse chaque cellule, que s’mosaïque les clivages
Comme c’est fait corps la terre et l’ciel, un soir d’orage dans un ovule
… Nous sommes alliage d’eau et de feu, de vent, de terre entre eux,
Lors d’un soir de bigbang d’un coup l’or est rentré
Depuis j’essaye de me l’rappeler, de me l’rapper ça m’aide un peu
Les noyaux d’vie se reconnaissent et s’harmonise en s’frictionnant
Communiquent à l’essentiel pour arrondir leurs angles
Afin d’créer l’champs magnétique qui fera tenir debout l’enfant
Qui fera qu’j’jaillira fruits sucrés de tout coté de chaque membre
A chaque envie y’a un talent, qu’on s’autorise ou pas d’modeler
Personne n’peut m’empêcher d’faire naître un monde de mes six doigts
J’ai boule de feu, j’ai terre fertile, j’ai brise fraîche et raz d’marée
Je suis la vie qui porte la vie, qui porte la vie etc…. etc.
C’est vers le ciel que mes branches tendent
Les coudes tellement denses qu’ils arrachent le jour
A ceux qui veulent que je sois pauvre sur l’échiquier de la finance
J’oppose que la vie n’a pas d’case, donc leur banque n’ont pas d’flooz
En vérité… j’suis plus qu’un taf, qu’un compte courant
Plus qu’un diplôme, qu’une page Facebook, qu’un nombre de like sur une photo
Et j’ai tout à perdre si je prends l’angle des apparences
J’perds mon pouvoir d’être beauté dans les couloirs d’une vie d’fantôme
Et c’est d’l’a merde… alors j’revois mes plans d’guerre
J’pars du principe qu’on est qu’un corps et c’est moi-même que j’asservie
Quand j’fais l’mec... Le jour où l’œil aura vu claire
Il descendra d’son piédestal, voudra faire corps avec autrui
Sans Prise de tête
Sans prise de tête, sans prise de perpét’, sensible à l’art mec, depuis belle lurette
Depuis qu’leur voix on décrit les secret qu’ma langue n’arrivait pas à mettre en lettre
Sans prise de tête…
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2. |
Maître Yang
02:59
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J’ramène un nouveau style à base de hip-hop lumineux
Dans l’cœur les corps perdus, que nos couleurs referont fleurir
Viens pas dompter la bête, mec j’ai réflexe vénéneux
Grandi dans voie de garage, j’ai dû rapper..
Chaque part est honorée, un multipiste mixé ensemble
Battement de cœur en métronome, j’envoie sur scène mon maitre yang ….
Pour assurer ma descendance
J’vais jouer au jeu de la vie, donner du flow à ceux qu’en manque
(Donc) Chaque marche est honorée, pierre blanche, feu de joie
Pèlerinage chaque jour, lune de miel, autre histoire (prochain album) …
Un cœur qui bat sous toison d’or
Des plumes indiennes gorgée de cendre, un nouveau cri dans le décor
Heyyy !! J’suis dos au mur, je fais la chaise (c’est dur mais) J’ai sources dans le désert
Les parois se consolident, j’entretiens l’univers
J’ai marché sur ma lune, ma face cachée j’en fais lumière
Alors allume ton flash de phone, faya sur Babylone (faya)
J’assemble voyelles, consonnes pour légender la carte du monde
La peur de perdre nous illusionne, J’rassure mon petit homme
Même cloué au sol des mains se tendent du plafond
Donc j’ramène un nouveau style à base de hip-hop lumineux
Dans l’cœur les corps perdus, que nos couleurs referont fleurir
Viens pas dompter la bête, mec j’ai réflexe vénéneux
Grandi dans voie de garage, j’ai dû rapper pour m’en sortir
J’ramène un nouveau style à base de hip-hop lumineux
Dans l’cœur les corps perdus, que nos couleurs referont fleurir
Viens pas dompter la bête, mec j’ai réflexe vénéneux
Grandi dans voie de garage, j’ai dû rapper (alors)
J’ai pris le mic, remis le contact, placé mon soleil au centre de la carte
Trésor de pirate, gamins qui s’éclatent, des rêves en sommeil, mon son fout des claques
Et laisse ma trace sur mur de gare, freestyle épitaphe, même tard le soir
Du kif dans le taf, formule efficace, rejoins notre espace, à l’ombre des basses
Approche, J’ai sculpté mon chaos et tu r’ssens l’accroche
Empoignade vigoureuse
Ah ouais tout miser sur une rime, j’ai fait un all-in comme ils disent,
Une bafouille devenue livre J’exorcise mes hantises
Alors allume tes yeux de braises, réchauffe ton bord de scène
Soulève ta part de flemme, soulève haltères aux poids des rêves
Cocon de plumes sur gosse interne, des larmes qui coulent sur bord de lèvres
Une bouche qui s’ouvre dénoue sa peine, et plante une nouvelle graine
Et ramène un nouveau style à base de hip-hop lumineux
Dans l’cœur les corps perdus, que nos couleurs referont fleurir
Viens pas dompter la bête, mec j’ai réflexe vénéneux
Grandi dans voie de garage, j’ai dû rapper pour m’en sortir
Et ramène un nouveau style à base de hip-hop lumineux
Dans l’cœur les corps perdus, que nos couleurs referont fleurir
Viens pas dompter la bête, mec j’ai réflex(e) vénéneux
Grandi dans voie de garage, j’ai dérapé Merde…
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3. |
La Source
02:43
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La SOURCE
J’envoi des ondes de prise en compte pour les cœurs libre
Qui plonge en bataille
Écoute vraiment l’orage qui gronde comme une inspi qui racle l’œsophage
Et puis qui vente comme je souffle sur sable qui me recouvre
Dévoile mon cœur mon corps qui souffre
Qui confie mon mal être à la foudre
J’me purifie à la source, à poile face à la s’cousse
Retour des vibes qui s’cachait en d’ssous
Ou qu’c’est qu’j’ai mis mes cartouches ?
Ou qu’c’est qu’on s’pose ? ou qu’c’est qu’on s’pète ?
C’est où qu’on peut faire la fête ?
Dans ce désert de prise de tête, où soit du vends ton dû soit t’achète
C’est les mêmes qui tiennent la manette, t’lâche une partie
T’r’achète ta planète
De leur jeu fake gonflé de paillette, pense pouvoir tout gérer dans leur tête
Mais c’est dead, dead, dead, et j’n’attends pas qu’il se rende compte pour tracer route qui me mène au bled
J’ai pris la rime comme on prend l’maquis, radio pirate fréquence anarchie, fréquence lumière, fréquence autopsie
J’assume d’assumer c’que je suis
Surfeur de rotation d’la terre, équipe de solitaire
Équipe sensible équipé de fer, équipe ta vie c’est la mienne mon frère
BABY ….
OHOOOO
J’envoi des ondes de prise en compte pour tous les cœurs perdus dans la fête
J’ai des amis placés dans mes textes et de la famille calée dans mes lettres
Qu’on s’reconnaissent dans ce guêpier
Quand sortent ensemble des rouages
Passer le cap de l’enchainement Bonjour au ciel adieu l’formatage
J’ai l’cœur à cœur comme outils, la belle histoire, la carte, les amis
Venu en paix faire taire la routine, planter des graines dans l’ventre de l’ennuie
J’ai tout c’qui faut dans mon être, du potentiel que j’veux faire éclore
J’ai mis lumière au fond des ténèbres, ouvert les yeux sur force et mine d’or
J’ai toute l’Histoire dans mon corps, les joies, les peines de toutes les époques
J’dois faire le tri et placer mon cœur au centre du mec que j’vois dans l’miroir
La vérité m’interpelle, en surbrillance dans carte au trésor
Caresses du vent moi j’en veux encore, d’la nourriture pour cœur en désordre
Et y’a toute la vie dans mes phases, la force du métissage
Puissance du démarrage à retrouver après 10 virages
Mec j’ai pas d’marge à mes pages, calé dans l’décalage
J’respecte mon héritage, mais j’ai écrit recyclage de rage
J’ai pris la rime comme on prend racine, comme on brandit sa vie clandestine.
Partis de rien d’après leur consigne mais j’participe à les faire mentir
J’porte haut mes principes, Porte allégeance au cœur qui m’habite.
Le seul drapeau pour l’quel je m’incline. Au revoir merci, j’ai dit c’qui m’anime
BIM
OHOOO
Le seul drapeau pour l’quel je m’incline… BRILLE
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4. |
Prêt Pour Briller
03:57
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Prêt Pour Briller
Hey !!!
Hé m’interpelle pas en sifflant nan chante un coup ça f’ra l’affaire
J’ai ferraille apparente méga sensible comme cœur de pierre
J’ai tripe ouvert, le cœur ouvert, les mains tendues
Fraternité solaire, j’ai l’ame-sœur en point de chute
J’suis l’gardien de ma magie, j’transforme en art ma dopamine
En art qui la sauvegarde, en poésie qui m’réanime
J’réaffirme mes positions, tu m’donnes, j’te rends j’suis unanime
J’suis Zinedine sur instrument distributeur de belles rimes
Sauvegarde ta sagesse quand tout est noir que reste-t-il ?
J’navigue à la bougie dans catacombe et cave intime
Carrière et filon d’or pour résumer ce qui m’anime
Reprendre confiance c’est essentiel pour changer l’monde qui nous opprime
Dans particule en suspension j’libère des vitamines
J’nourrit le cloud qui nous fait tenir debout
J’y puise ce que j’estime
Avoir besoin pour avancer d’l’inspiration venu du cœur de l’univers
Des mélodies, de la lumière
Des barricades qui se soulèvent, de la fumé qui s’dissipe
Des disciplines auxquels on cède tant leur amour est comestible
De la clarté en temps de crise qui grandit le cœur
Fait des matins à s’réveiller avec une flamme à l’intérieur
Du permanent dans l’éphémère, sureté dans l’hypothèse
Font des rêveurs les pieds sur terre, prêt à briller comme un soleil
De la clarté en temps de crise qui grandit le cœur
… Avec une flamme à l’intérieur
Du permanent dans l’éphémère, sureté dans l’hypothèse
Font des rêveurs les pieds sur terre, prêt à briller comme un soleil
Prêt pour briller,
Fleurir malgré l’époque, grandir après les chocs, en quête de l’antidote,
Fils d’ouvrier
Briller malgré les stops, les pensés qui raccrochent au manque, au manque de pote
Prêt pour briller
Fleurir malgré l’époque, grandir après les chocs, en quête de l’antidote
Fille d’ouvrier
Briller malgré les stops, les pensées qui raccrochent au manque de chance, au manque de cote
En quête de l’antidote
Les pensées qui raccrochent
Donc j’fait du rap comme un coma qui s’termine
Comme une apnée qui s’éternise et puis qu’explose à la surface
Et c’est pour ça qu’dans mes yeux, une flamme s’illumine
Chenille craquant sa chrysalide et déployant ses ailes d’extase
Car j’suis l’gardien d’ma magie, j’transforme en art des moment d’vie
Moment où j’m’extasie d’un tout d’un rien qui s’accomplit
Car le bonheur c’est une fréquence et quand j’la capte, j’la poétise
J’fais danser mes neurones pour trouver l’angle pour m’épanouir
Ouais que le réel s’assouplisse, hors des mailles de la matrice
Comme vous j’ai vu le vide de croire à fond la mauvaise piste
De croire au monde tel qu’on l’perçois, au chien tel qu’il aboie
Au film que montre l’état, aux effets sous exta
Que le réel s’assouplisse, hors des mailles de la matrice
Surfer la douce brise qui allège toutes nos âmes prise
Dans l’tourbillon des sensations, stupide répétition
Principe et faux dicton des corps qui flippe de l’abandon
Donc j’écris de la lumière pour m’en rappeler dans ma cellule
J’ai dépassé des dépressions avec la foi qu’derrière les dunes
Y aurait des mers de tendresse, des oasis pour patienter
… Moi j’ai écrit prêt pour briller
Prêt pour briller,
Fleurir malgré l’époque, grandir après les chocs, en quête de l’antidote,
Fils d’ouvrier
Briller malgré les stops, les pensées qui raccrochent au manque, au manque de pote
Prêt pour briller
Fleurir malgré l’époque, grandir après les chocs, en quête de l’antidote
Fille d’ouvrier
Briller malgré les stops, les pensées qui raccrochent au manque de chance, au manque de cote
En quête de l’antidote
Les pensées qui raccrochent
Prête pour briller
Vie d’ouvrier
Briller malgré l’époque
Briller malgré les stops
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5. |
Accolade
03:17
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ACCOLADE
Y’a d’l’espoir, creuse un peu et tu l’vois
J’ai toujours comme un phare mis au centre de ma croix
Même sous les voiles, même sous les draps
Toujours une histoire qui allège mon poids
Et j’tiens l’cap et j’tiens droit
Et ce malgré les bailles qui se passent ici-bas
Et ce malgré les pertes de mémoire au combat
J’écris mnémotechnique l’amour que j’perçois
Accolade, bricolage, décollage
Mise en cage, mise à jour, mise en page
Recyclage de rage, nouvel âge
C’est un art d’allier toutes ses phases
Accolade, bricolage, décollage
Sale histoire, salle du temps, nouvel âge
Recyclage de rage, métissage
C’est un art
C’est un art, de garder sa vigueur
Se regarder en face et d’embrasser ses peurs
Une p’tite bise sur le front de ses rides
Et s’arroser d’amour pour grandir comme une fleur
Mais c’est un art de grandir comme une fleur
De s’épanouir chaque jour dans le béton dévoreur
Danser entre les vagues, les marrées pesticides
Fendre le macadam, peu à peu dans le parking
Y’a toujours un moyen d’s’en sortir
J’l’écrit pour m’en rappeler pour l’brandir quand j’déprime
Quand je m’ouvre au pouvoir de la rime
J’écris mnémotechnique les idées qui font dire
Que j’veux faire ça sans niquer ma santé
Que famille sa existe quand ça sait se parler
La haine c’est d’l’amour qu’on ne sait pas doser
J’apprends à écouter c’que tu tentes d’exprimer
C’est chaud, c’est frais…
C’est chaud, c’est frais sans être tiède
C’est chaud, c’est frais…
C’est chaud, c’est frais sans être tiède
C’est chaud, c’est frais…
C’est chaud, c’est frais sans être tiède
C’est chaud, c’est frais…
C’est vrai…
J’dis qu’c’est vrai, que ça dévale des pentes
J’écris mes monté et j’rappe mes descentes
Y’a d’l’espoir, de l’art et d’la chance
Un léger demi-tour et j’reprends ma danse
Juste pour l’kif de tenir la cadence
J’écris pour la folie que ça créer chez les gens
Que ça créer sur mon visage quand j’le fait dans ma chambre
J’me cale sur la batterie pour recharger les jambes
Accolade, bricolage, décollage
Mise en cage, mise à jour, mise en page
Recyclage de rage, nouvel âge
C’est un art d’allier toutes ses phases
Accolade, bricolage, décollage
Sale histoire, salle du temps, nouvel âge
Recyclage de rage, métissage
C’est un art
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6. |
Séduction Vitale
03:43
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Séduction Vitale
Ventre toujours tourmenté par manque de perspective
Alors j’médite afin d’aplanir mon sujet
Moi j’ai pas de marge à mon cahier pour être à fond dans mon délire
Mettre les deux pieds dans l’plat, sauter pieds joints du pont d’la paix
Anomalie dans le programme, j’en ai conscience
Mais compliqué d’fraterniser avec mon état d’urgence
Alors j’veux respirer, mais c’est l’apnée mon grand modèle
En l’an de grâce de l’ère moderne, la guerre ancrée dans la cervelle
L’histoire s’arrête pas là, mes poumons s’gonflent et se relâchent
Et par moment l’brouillard s’efface et ma mémoire se décontracte
J’rêve de partir apaisé toute voile dehors
J’veux plus péter les scores, j’suis d’jà sortie d’la mise aux normes
… J’veux déchaîner mon cou de grâce
A l’heure précise où l’on s’engraisse afin de se protéger du monde
J’t’envoi ma lettre du front, pour t’informer que l’on se casse
Fait tes affaires, j’arrive dans deux secondes
J’ai trop d’colère, j’veux simplement qu’le feu reprenne
J’ai trop de plombs dans la cervelle, que j’veux ici alchimiser
Le savoir est une arme que je retourne contre moi
Parfois, Le passé créer des doutes que j’aimerais rassurer
L’histoire est raturée, à moi d’connaitre mon états d’base
Désamplifier mes états d’âme afin d’connaitre simple état d’homme
Sans méthadone, sans mec à terre pour m’élever
J’veux simplement me retrouver juste assez proche de ma beauté
…à fleur de ma nature
J’veux trouver une caverne, un coin chauffé qui me structure
Parce que je marche au feu, depuis le ventre mammifère
J’ai connu l’Age de pierre, j’ai le même Age que l’univers
Alors j’apprends à me placer dans un mouvement
Dans un rythme harmonieux, afin d’rapper mon existence par-dessus
J’veux… Soigner mes blessures
Et puis kiffer l’instant d’répit que mes offres ces lignes d’écriture
Et j’écris c’texte au pieds du mur
A toi l’inconnue que je connais, à qui j’ai tant d’mal à parler
J’te fais des résumer pour te donner l’envie d’tout explorer
J’fais ça en vérité, quand j’rap et quand j’écrie
J’fais d’la séduction vitale
Et j’ai très peu d’confort à t’offrir, si c’n’est un idéal
Et encore… j’suis plutôt loin des illusions, à deux doigts de la confiance
J’suis en recherche de direction,
De délivrance
Vient avec moi si ça t’branche,
L’amour à ça d’étrange, c’est un mélange d’ingrédient et d’évidence
… ça vient se baser dans l’enfance
La même que j’essaie d’consoler d’avoir grandi dans l’ignorance
J’veux ça… clarifier ma concordance
Avec moi-même, avec toi-même, avec le monde, avec la chance
J’veux ça ! Vivre l’amour total
Parc’qu’à la base ! ça fait pas mal, d’ouvrir son cœur, ou bien sa male
C’est pas un drame… d’être soi-même à l’infinie
Pouvoir poser rire et soucies, dans bras aimant d’une famille
Qu’le feu me berce, que l’aube se lève, sur les rochers de nos cavernes
Qu’les rêves nocturne se comprennent à la lumière matinale d’un grand soleil
J’veux connaitre l’essentiel
… Alors j’décrie des paysages car c’est subtil
De ressentir la paix quand on t’a mis la rage dans la poitrine
C’est subtil… la poitrine
Alors je mélodise angoisse et fatigue
Pour vivre avec comme cigarette
J’fais rebondir ma rage et ma crise
Et je jongle avec pour la fête
Alors je mélodise angoisse et fatigue
Pour vivre avec comme cigarette
J’fais rebondir ma rage et ma crise
Et je jongle avec pour qu’ça s’arrête !
Ventre toujours tourmenté par manque de perspective
Alors j’médite afin d’aplanir mon sujet
Moi j’ai pas de marge à mon cahier pour être à fond dans mon délire
Mettre les deux pieds dans l’plat, sauter pieds joints du pont d’la paix
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7. |
À base Popopop
03:26
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A base DE POPOPOP
Le son est bon, la mine est lancée
J’rappe à l’œil nu à pas cadencé
Question de rythme, les rimes entassées
Le dj scratch plus b’soin de lacet
La vie est belle
La mienne est corsé
Mine écorchée sous tête de minet
Ramène ton groove
Ta part décalée
On va danser jusqu’à la santé
Jusqu’à tout rendre tout super intense
Une main, un r’gard, un pas d’danse
Parler pas fort et pourtant s’entendre
C’est la magie du cœur au commande
Besoin de rien à part être ensemble
Celui qui n’veut pas comprendre
Une touche de feu
Une touche de bon sens
On va réduire ta dose de distance
Ramène tes billes, Ta part de frime
Viens prendre ta dose de vitamine
Ouvre à mes potes, Traverse la ligne
Respecte-toi et tout est clean
A l’apogée quand tout décline
Bisoux miroir, la team
On s’est forgé sous fleurs d’épine
On vient chanter un nouvel hymne
A base de popopopope
PolopoPopopopope !
Le son est bon, l’ambiance est solide
Englobe sourire et rage qu’on piétine
Les corps à corps en l’air se termine
Encor un soir sur terre de vertige
Accroche-toi bien au son gymnastique
Prise d’appuie sur boom électrique
Un fois calé, magique
Virage et saut dans le vide
On va tout rendre tout super puissant
Un corps s’élevant du dancefloor
Les cœurs qui brillent sur basse entêtante
Naissance d’étoile dans faille de décor
Mélange de mille et un élément
Maillage de poing, de main, de désordre
Fusion de feu dans fond d’océan
On va faire fort effort pour éclore
Ramène de l’air qu’on se ventile
De l’art à base de ta vie
Rappel-toi qu’j’t’aime au cœur de ta vrille
A base de popopop on t’anime
Laisse ta folie se faire une issue
Dévoile la face caché de ta lune
Vide ton sac soulage tes fissures
Ce soir, ce soir, j’en suis sur
Ce soir c’est grand, ce soir c’est maintenant
Ça danse, ce soir c’est tout l’temps
Ce soir c’est gang, ce soir c’est flottant
Drapeau d’la paix sur point culminant
A l’apogée quand tout descend
On s’est forgées sous gouttes de sang
On vient chanter un nouveau temps
A base de popopopope
PolopoPopopopope !
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8. |
Rap qu'on Écoute
02:31
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RAP QU’ON ÉCOUTE
Vitre teintée sur regard embrasé, radio dans la gorge sur fréquence liberté
Point de contact sur circuit auditif et lente détente sur battement primitif (genre)
Nuit étoilée dans désert éternelle, des r’pères dans l’ciel pour rejoindre terre ferme
J’ai des vagues sous mes doigts, surf dans ma voix, flamme sous mon toit, j’fais du rap premier choix
J’fais du rap solide, harmonique, j’fais du rap thérapie matière grise de style
Genre Organique, volcanique, j’fais du rap qu’on écoute avec couilles cœur trippes
Donc j’mémorise, j’affermie, afin de donner forme aux brouillons de ma vie
Et puis de donner corps aux poussières de la nuit et enfin déboucher les sinus des possee
Oh hé… J’fais du rap thérapie matière grise de style
Oh hé…. J’fais du rap qu’on écoute avec couilles cœur trippes
Oh hé… J’fais du rap thérapie matière grise de style
Oh hé …. J’fais du rap qu’on écoute… (rap qu’on écoute)
J’fais du rap qu’on écoute avec des cheveux dans le vent
Rap sensoriel avec un message dedans
Massage de ventre, visuel alléchant
J’fais du rap qu’on cultive, qu’on peut semer dans les champs
J’fais du rap qui réveil, qui fédère avec les gens
Rap qui m’fait d’l’aire quand j’étouffe au quotidien
Rap qui fait du bien, rap avec les mains
Rap pour être humain que t’écoute avec ton chien
J’fais du rap vénère qui persévère, du rap qui traverse carapace de l’enfer
Rap qui rappelle d’profiter d’être sur terre, ou du rap en rappelle pour descendre du cerbère
J’fais du rap folie, mal polie, du rap qui relève la tête en zon-pri
Apprivoise matton et barrières du mépris, évasion à la seconde où se transcende hiérarchie
Donc J’rap physique, Astérix, J’fais du rap qui combine l’univers et l’intime
Lettre d’amour à moi-même, tribu irréductible
Ou du rap qui s’renforce sur nos souhaits de justice
Donc j’rap sérieux, ambitieux, du rap qui voyage sur l’radar des furieux
De mains en mains s’transmettent mes CDs où j’dis tout
J’écris sur des miroirs et la vie en fait l’tour !
Oh hé… J’fais du rap thérapie matière grise de style
Oh hé…. J’fais du rap qu’on écoute avec couilles cœur trippes
Oh hé… J’fais du rap thérapie matière grise de style
Oh hé …. J’fais du rap qu’on écoute…
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9. |
L'Entre-Moi
04:02
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L’Entre-Moi
J’suis revenu à l’amour après n’en être jamais parti
Disons que le sentir, n’est pas toujours, disons facile
Frisant l’intensité du monde, les yeux remplit jusqu’à ras bords
Et les radars rendu fou de par l’excès de phéromones
J’me suis inondé… sous les cris qu’ont abandonnent
A ressortir en sourdine ou en fracas
J’vous reconstituer… le fil pour me comprendre
Qu’on en soit tout une bande, que change le monde de l’intérieur
Alors j’suis revenu après n’avoir quitté personne
J’connais les gosses qui s’abandonne et qui s’adonne à s’évader
J’ai vu les champs bruler, les nuits étoilées sans étoile
J’apprends à faire la part des choses, sentir l’amour malgré ça
Et ça n’implique pas, d’trinquer avec ses tortionnaires
Ça s’passe ailleurs plus bas qu’terre, l’endroit précis où s’sert les nerfs
Et là si j’sers les mains… que j’fais des grands gestes avec mes bras
Cousin j’ai trouvé qu’ça, pour exprimer mon entre-moi
… Faire corps avec le monde
Et les besoins qui nous inonde, semer la confiance sous ses pas
Et l’autre soir, j’ai parlé d’honorer ma ronde
Pour sublimer mon entourage, pouvoir le tenir avec moi
…Faire corps avec le monde
Et les besoins qui nous inonde, semer la confiance sous ses pas
Et l’autre soir, j’ai parlé d’honorer ma ronde
Pour sublimer mon entourage, pouvoir le tenir avec moi
Boom badabam…
J’suis revenu à l’amour après l’avoir vu autrement
Avoir fait l’tour de ma douleur, manger mon lot de certitude
Et non je n’veux pas faire de mes solutions des préceptes
Parfois besoin de mise à jour du minitel à internet
J’suis dans l’besoin d’lucidité à tout étage
De distribution de geste,
D’amour transmis en héritage
Depuis des siècles cousin, depuis un temps
Qu’les moins de 20 ans aussi connaissent bien
Alors je laisse parler mon cœur la poésie dans l’anti-pop
J’m’arrose de postillons, je suis le fruit de mon époque
Et mon épopée à vue la lune et le soleil
A vu la pluie devenir du sel, relève le gout d’ma quotidienne
Vie humaine… Je parle des larmes que l’on s’accorde, en transparence
Des parloirs d’âme à homme, et dans ma danse
J’voudrais transmettre
Toute cette matière, tout cette force dans mon ventre,
Toute cette glaise et vous donner
L’inspiration de votre entente, de ma fournaise
Je parle une langue que l’on apprend que rarement au collège,
A part si ta prof avait le fond, le don d’te mettre à l’aise
A part si t’as fait du théâtre option langage sensorielle
Et que tu donnes des espaces d’expression à ton mal être,
A ton bien être que tu laisses parler ta bête
Que tu l’écoute mec, tu danses la danse de tout tes toi
Parce que t’as trouvé qu’ça pour exprimer ton entre toi
…Faire corps avec le monde
Et les besoins qui nous inonde, semer la confiance sous ses pas
Et l’autre soir, j’ai parlé d’honorer ma ronde
Pour sublimer mon entourage, pouvoir le tenir avec moi
…Faire corps avec le monde
Et les besoins qui nous inonde, semer la confiance sous ses pas
Et l’autre soir, j’ai parlé d’honorer ma ronde
Pour sublimer mon entourage, pouvoir le tenir avec moi
Boom badabam…
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10. |
Reprendre Goût
03:52
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Reprendre goût
Reprendre goût à l’acte après qu'l'histoire nous ait brûlé
Venir le cœur entier et le déposer sur la balance
Non pas pour le peser mais bien pour soutenir le mouvement
Venir les mains ouvertes et le refermer sur la présence
Réparer les miroirs où se reflète notre beauté
Que la lumière résonne et rebondisse sur tous les toi du monde
Celle-ci c'est pour tous les soirs où j'bronze au soleil de l'isolé
Au soleil des laissé tomber pour compte
Pour trouver des repaires dans l'tourbillon
Trouver des référents paisibles et s’affranchir de la violence ordinaire
Varier les formes d'amour afin d'trouver la traduction
Aux vagues qui apparaissent dans les tréfonds en pleine mer
Sentir la fine flamme, présente même pendant l'orage
Apprendre à la gouter et ce même dans un océan d'saveur
J'parle de sa force, j'parle de sa faiblesse, j'parle de sa splendeur
J'parle surtout pour animer ce que l'on peut perdre avec l’âge
J'parle de la rage, j'parle de la couleur rouge J'parle pour des couleurs de nos souvenirs
J'parle pour que l'amour se bouge, j'ai pas fini d'grandir
J'parle de ma raison qui contrebalance mes instincts
J'parle de la lumière qui dépasse les batailles de cerveau, les batailles de terrain
J'parle... de là où mon corps s'est réfugié
J'parle d'un océan d'douceur qui est juste à mes pieds
Mais j'n'sais que peu plier
Alors j'enfonce mes plantes afin d'atteindre les flots cachés
Reprendre goût à l’acte après qu'l'histoire nous ait plombé
Venir le cœur entier et le déposer sur la balance
Non pas pour le peser mais bien pour soutenir le mouvement
Venir les mains ouvertes et le refermer sur la présence
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