La preuve que les tordus tiennent debout
Même noué c’est vers le ciel que leur bras se tendent
Les coudes tellement denses, qu’ils arrachent le jours
Une direction à chaque carrefour, un nord à chaque branche
L’épanouissement est toujours beau car c’est la paix qui l’accompagne
Et ce transperce les membranes parfois de flammes désolation
Combien de force faut-il pour naître ? Nous sommes déjà sans le savoir
La serrure et la clé, le résultat et l’équation
Que ce libère les potentiels, que s’démantèle les barrages
Que se déverse dans les villages, un flow d’réponse existentielle
Et puis qu’s’unisse chaque cellule, que s’mosaïque les clivages
Comme c’est fait corps la terre et l’ciel, un soir d’orage dans un ovule
… Nous sommes alliage d’eau et de feu, de vent, de terre entre eux,
Lors d’un soir de bigbang d’un coup l’or est rentré
Depuis j’essaye de me l’rappeler, de me l’rapper ça m’aide un peu
Les noyaux d’vie se reconnaissent et s’harmonise en s’frictionnant
Communiquent à l’essentiel pour arrondir leurs angles
Afin d’créer l’champs magnétique qui fera tenir debout l’enfant
Qui fera qu’j’jaillira fruits sucrés de tout coté de chaque membre
A chaque envie y’a un talent, qu’on s’autorise ou pas d’modeler
Personne n’peut m’empêcher d’faire naître un monde de mes six doigts
J’ai boule de feu, j’ai terre fertile, j’ai brise fraîche et raz d’marée
Je suis la vie qui porte la vie, qui porte la vie etc…. etc.
C’est vers le ciel que mes branches tendent
Les coudes tellement denses qu’ils arrachent le jour
A ceux qui veulent que je sois pauvre sur l’échiquier de la finance
J’oppose que la vie n’a pas d’case, donc leur banque n’ont pas d’flooz
En vérité… j’suis plus qu’un taf, qu’un compte courant
Plus qu’un diplôme, qu’une page Facebook, qu’un nombre de like sur une photo
Et j’ai tout à perdre si je prends l’angle des apparences
J’perds mon pouvoir d’être beauté dans les couloirs d’une vie d’fantôme
Et c’est d’l’a merde… alors j’revois mes plans d’guerre
J’pars du principe qu’on est qu’un corps et c’est moi-même que j’asservie
Quand j’fais l’mec... Le jour où l’œil aura vu claire
Il descendra d’son piédestal, voudra faire corps avec autrui
Sans Prise de tête
Sans prise de tête, sans prise de perpét’, sensible à l’art mec, depuis belle lurette
Depuis qu’leur voix on décrit les secret qu’ma langue n’arrivait pas à mettre en lettre
Sans prise de tête…
credits
from Brille,
released April 22, 2022
Auteur - Interprète : Deinos
Compositeur : Hanto
Arrangeur : François Barisaux
Mix & Master : Sans Tord
UK label Def Pressé taps legendary New York hip-hop producer Blockhead for the fifth installment of their KPM Crate Diggers series. Bandcamp New & Notable May 5, 2024